Le temps d’un sourire
Des abimes ou tombent Nos déroutes Dans les puits profonds Ou s’incrustent Nos doutes Dans les ténèbres des vents Ou s’évadent nos émois Entre les cruautés des départs Et les souffrances Des absences Quand pour partir on déballe nos larmes Et pour revenir on encaisse nos vacarmes Les nuisances du temps n’ont d’effet Que d’accroitre Nos soupçons Et le temps qui passe sous nos yeux voleur De nos certitudes Rien n’est sure Rien N’est pure Rien N’est juste Que le temps d’un sourire