Rim Ben Driss ريم بن دريس

Je te prie de me réserver cette dernière dance Toi qui effleurais de tes mains les bras d’autres filles Je te prie de laisser un peu de tempête Un peu de tendresses dans tes pas Un peu de me vouloir danser avec toi Je ne te prie plus déjà je dance très loin de toi La musique fait l’effet déjà Je m’enivre a être dorloté cajolée envahie d'autres bras Stupide j’étais en attendant le dernier refrain Mais cette dance ultime suffit à elle A moi et à d’autres pas qui dansent sur le rythme De mon cœur qui bat Je Ne effraie plus de danser même seule parfois Je suis dans ma bulle de nirvana Alors je quitte la piste aux lueurs du jour Mes pas me ramènent vers d’autres cieux Que danser était délicieux Même en n’étant pas dans tes bras

Dans l’attente …dans l’obscurité latente Les minutes ralentissent le pas… Vers l’ultime heure fatidique… Assis sur les bancs… Debout sur les marches…. Tout s’assombrit… Dans l’attente on peut aussi réagir… Parler se taire ou penser à l’avenir… On peut choisir son camp…. Des deux rives… De l’obscurité ou la lumière… Dormir ou se relever… Démolir ou bâtir …. Créer ou maudire… Dans l’attente on est actif … Même réactionnaire…. Les secondes peuvent devenir des alliés …. Une matière à effleurer le temps…. Dans l’attente tout est source pour créer… Tout peut devenir artistiquement un hasard… Les heures réveillent les minutes et les secondes …. Pour l’interminable bal d’art….

              Dans l’obscure pénombre…. Des étincelles…. Apparaissent …. Des feux de lumières surgissent de nulle part…. Ou peut être ….. De ton cœur …. Jamais l’obscurité ne te rendra aveugle…. Ton âme brille et te guide…. Vers ta lumière qui t’affranchit …. Des mille et une frayeurs …. Des obstacles… Des chaines… De l’ombre Qui n’arriveront pas à t’empêcher De poursuivre…. Ta démarche … Il n’est jamais trop tard Pour avancer…. Ni trop tard pour lutter …. Retentissent dans nos âmes….. Des hymnes solennels …. De pouvoir …. Changer …. Gravir les marches…. Des grandes destinées…. Il y a toujours une lueur…. Dans les cœurs assoiffés de libertés …. Qui leurs soufflent de continuer…. À lutter contre l’obscurité…. Nos pas sont ensoleillés…. Par cet ultime désir… D’être digne de nos idées….

Pas de regrets  Pas de souffrances inutiles… Pas de mise en scène futile… Pas de moi tu qui se déchirent… Pas de reviens ou de  pars ultimes… Pas de larmes pas de cris intimes… Pas de bruits ni d’éclats de verres infimes… Pas de reflets qui ressemblent à l’exil… Pas d’âme troublée … Pas de sang dispersé … Dans des veines fragiles… Pas de gifle pas de honte  … Pas de pierres tombales pour une histoire… Pas de larmes tranchant les miroirs….  Pas de souffle coupé de désespoir….  Pas de graine de colère…  Pas de son de misère…  Pas de paroles amères…. Pas de scène montée … Pas de films engagés…  Pas de chansons murmurées…  Pas de notes de piano désordonnés…  Pas de crainte pas de pulsions… Pas de regrets … Pas d’âmes frustrées … Pas de cœur en cadavre inhumé… Pas d’attente prolongée…   Pas de rythmes saccadés … Pas de rengaine…  Pas de rancune … Pas de sentiments de...

Je te cherche dans les grains de sables… si fines si révoltés Contre vents et marée … Je te cherche dans le ruissèlement des larmes d’un temps fougueux Dans l’air d’une respiration …suffoqué troublée … Je te cherche dans de multitudes de calculs …trompés par Les idées insensées … Dans la composition d’une phrase …tourmentée Dans le reflet de mes soupirs ….sur ton visage sommeillé Dans les abimes de mes sentiments trop souvent …déroutés Dans la splendeur d’une branche qui tient d’un arbre… sa majesté Je te cherche comme une orpheline de sa mère ….de son identité Par ou commencer Si je cherche en toi… ce que j’ai rêvé Et dans mes rêves les questions …commencent déjà à s’infiltrer ….. Je cherche partout même …dans l’inconcevable Dans le  mystère que noie… la misère de la quête Mon âme trouble la fête … Car je te cherche ….dans toutes les âmes perdues … Dans tous les coins d’un univers …. Dans chaque once d’espoir… Dans chaque main qui se...

J’écris mes silences torturés… J’écris  mes doutes mes caprices … J’écris ma peur plus intense dévoilée  …. J’écris l’humeur assombri de nostalgie… De temps de pas qui pressent sous la pluie… J’écris mes rires éclatés au fond de l’oubli… Qui surgissent le temps des trouvailles J’écris des mots pour couvrir cette blancheur…. Il n’est plus triste pour un songeur Un rêveur un poète un artiste que de se retrouver Face au vide J’écris pour libérer les mots de leurs chaines Les mots n’ont un sens que libérés du poids Du mensonge Et chaque Phrase n’offre pas toujours le bonheur Des mots peuvent tuer Torturer massacrer Et d’autres éclairent donnent la survie J’écris pour me délivrer C’est un moment tellement  Unique Ou mon  âme survole Les cieux indéfinis Que peut aussi survoler d’une autre manière Qui me lis

Je déploie mes ailes  Jadis dans une cage Hier j’étais dans un cocon cachée aux lueurs des visages Papillon je me dévoile loin très loin Au cœur des nuages Merci  mon dieu Merci  mon  cœur  de battre Pou  enfin  naviguer  dans  tes Plus  domptables Désirs  suaves Je déploie  mes  derniers Forces  pour  m’en  sortir De  ses  vilains  rouages Et ton  âme  qui survole  mon âme Avec  délicatesse Me  tiens  la main Et  me  dévisage Enfin  le calme est  répandu  on est  loin  du naufrage Plus  de l armes Les  larmes   ça  coulent  aussi   De bonheur et  d’extase

moi la mécréante...  qui n'a pas voté pour votre parti...  moi je suis damnée à l'enfer  moi dans les flammes de vos espoirs  de paradis...  moi je suis tunisienne  moi j'ai voté  et j'avais mille envies...  de liberté...de démocratie  moi qui mes ancêtres  étaient  Hannibal et Ulysse  moi que vous voulez déposséder  de ses acquis  moi je ne suis pas soumise à vos idéologies  moi je n'ai pas peur de vos prophéties  mois je suis libre...  moi ...la Tunisie

Des  pas  sur  les  pavés … Pressés  qui  courent   envoûtés … Qui suivent mes pas… Me bousculent… Me laissent sidérés… Comme dans un cauchemar je me sens envahi… Je cours vers d’autres chemins … Le passé est désormais un souvenir … Gardé au fond d’un soupir… Et j’avance je ne le laisserais jamais me rattraper … Quand dans tes rêves le plus beaux … Tu n’as pas envie de te réveiller…  Le sommeil devient ton refuge… Mais la vie reprend le dessus… Et te promets de plus beaux souvenirs… Je marche encore dans les rues du hasard … Je tombe… je me relève … Pour arriver au bout de mes quêtes. Et si tu me dis réveille toi il est tard… Mes sourires te feront comprendre… Qu’il n’est jamais trop tard pour goûter au bonheur… Je presse le pas Je veux être à l’heure Ne plus manquer une minute J’ai apprivoisé le temps  pour me délecter enfin ...