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Fragments d’un sens

Quand j’écris et je pose mes mots Sur une feuille Quand je cris avec des mots Des fragments D’une peine Quand les mots deviennent Surréels Et la feuille  est noircie Et la peine devient légère Comme une feuille Les mots n’ont pas de prix Et les cris redeviennent silences Les fragments se rejoignent Dans des nuances Et mes mots revêtent un sens

Message supprimé

J’écoute une chanson je te retrouve dans chaque parole J’ouvre un roman tu réapparais dans les rides de chaque page Je regarde un film je t’aperçois dans un détail d’un visage Je tourne en rond car je te rencontre et je te dévisage Où je vais ou je me dirige t’es là présent comme un adage Inutile de se ronger les ongles c’est fini je redeviens sage Je ne vais plus t’écrire je supprime déjà ce message   

Maman

Ton absence rend ta présence précieuse Et le temps des silences tes paroles nécessaires C’est vrai que l’attente te permet de changer le rythme Des battements du cœur Quand t’es là Les masques de routine se fondent en un cri de joie Et la vie devient rose à l’instant de voir ton éclat Le temps change plus de pluie plus de nuages Tout est clair comme le son de ta voix Ton sourire illumine le monde mon monde Et t’es tout dans ce monde pour moi Me yeux voit en toi la beauté Ma beauté est en toi Je t’aime maman plus que je ne peux m’aimer Plus que tu ne peux t’aimer Je ne  suis rien sans toi

Je m’offre ce poème

Je m’offre ce poème Des moments des étreintes Des minutes de silence Et puis des mots qui apparaissent Le long d’une pensée Exagérant parfois le ton Refoulant les rimes Un calme inespéré  Qui se fraie un chemin Aux alentours d’un sourire D’un poème …

La haine

Cette semence de diable Qui s’incruste dans les cœurs Qui empêche de voir tout claire Qui envenime les mœurs Envahit parfois l’esprit Les raisons se multiplient Même sans raison    Elle se prolifère dans l’âme Ne laissant pas l’espace À un autre sentiment Sa démarche sinueuse Comme un serpent Son venin plus mortel souvent Empêchant les gens De trouver la paix De dormir paisiblement Qui a la haine Ne rêve pas Ne rêve plus Il meurt lentement

écrire

Écrire c’est donner la liberté à des mots Entrouvrir un espace de liberté Et adoucir le temps avec quelques pensées Se dévoiler aux regards Partager des sourires Et consoler des peines Écrire c’est vous trouver face à vous En premier temps Et face au monde tout le temps C’est courageux d’écrire De nos temps Le temps d’écrire   Demeure le plus simple Plaisir à réaliser Il ne demande qu’un temps De réflexion Et un art de manier Les mots Courageusement   

IL pleut sur Tunis

IL pleut sur Tunis Il pleut des ondes de douceurs Des fragments de nostalgie Il pleut sur Tunis Sur chaque parcelle Inondant nos êtres D’un sentiment déjà connu Cette nuit il pleut Sur Tunis Pour la  fin des siestes d’été Pourtant une paresse  qui s’annonce Une envie de dormir L’automne qui ouvre le bal Pour malmener les esprits Et nous faire prisonniers De ses envies Même si votre parapluie  ne veut pas Encore s’ouvrir