Rim Ben Driss ريم بن دريس

ET quand j'écris... je te cherche dans chaque syllabe et chaque voyelle.  Je touche les profondeurs des lignes vides et des pages blanches pour en sortir des mots pour te trouver.  Toi qui se cache bien entre les points  d'interrogations qu'enfin de compte je n'exprime ques des questions.  Toujours renouvelées. Toujours plus suppliantes. Plus incertaines. Je m incline aux rythmes des verbes qui ne veulent parfois pas s'aligner autour d'une seule phrase. Dures sont les phrases qui ne veulent pas se dévoiler et qui sont toujours à ta quête. Les silences remplissent la page blanche et les points se succèdent Pour n' en faire que trois... celles qui veulent dire..des choses que seul un regard peut exprimer...

Je te dirais quand je ne t aimerais plus Je te dirais quand les attentes deviennent un fardeau Et que le souvenir d'un baiser une honte Je te dirais quand je ne penserais plus a toi Que comme un étranger Quelqu'un que je ne connais pas Quand je te vois mes yeux ne brillent plus Car tout le suspens est résolu Je te dirais quand les larmes sèchent Et que je retrouve une source de joie Même a voir d'autres yeux me fixer Je te dirais quand le temps prends une autre dimension Et je retrouve enfin ma vie Je te dirais quand tout sera fini Quand je serais certaine Que tu ne seras plus troublé A ma vue

https://www.amazon.com/corps-r%C3%A9volution-po%C3%A9sie-survie-French-ebook/dp/B00JRZ8UVU/ref=asap_bc?ie=UTF8

on est née femme en Tunisie on le reste Est-ce qu’on peut sortir seule la nuit en Tunisie ? Je veux vous parler de moi, moi citoyenne d’une classe moyenne ayant travaillé dans plusieurs boulots depuis l’Age de 28 ans jusqu’à la révolution ou J’ai arrête toute activité professionnelle et je vis désormais aux dépens de ma famille Bref je ne manque de rien lhmdlh Mais je voulais me poser une simple question on parle souvent de la liberté de la femme est qu’elle a eu ses droits en Tunisie  On parle quelle peut enfanter  sans contrat et faire reconnitre au père la légitimité de l’enfant en l’invitant dans un plateau de télé On parle que elle est juge avocate pilote et ingénieur Quelle a même failli atteindre le Nobel en paix oui elle l’a eu ce fameux Nobel une certaine boucha maoui Bon bref madame bouchamawui je pense elle à son chauffeur ses gardes de corps Elle n’a jamais pris un taxi je pense Mais le problème ce n’est pas les taxis je vous signale j’en prends tous les jou...

Poète Rim Driss : C’est quoi être Tunisien

Je dois disparaitre Comme cette signature Que tu effaces Comme cette phrase que tu ne dis pas Je dois disparaitre Comme cette image qui n’apparait plus Et ses instants de lenteur qu’on refoule Je dois disparaitre Comme une langue éteinte Comme Une mode oubliée Je dois disparaitre comme les filaments de lumière La nuit venue Je dois disparaitre de ta vue ………………………………………. I must despair like this great wave I must despair noting behind saved I must despair in the hidden falls And despair in the smooth of calls I must despair like the end of love And despair like the Deja vu sadness I must despair like the moon broken in stars lights And despair like the sun crashes on to the speed Of life Despair like the last garden in the howl night Despair like the shadow that make love Disappear like   the craziness of hanger child   Despair like the greatness and happiness smiles And fall like the increasing tears of dark I must despa...

Il y a des hommes qui restent Parce qu’ils aiment les restes Il y a des hommes qui restent parce qu’ils ont trop Voyagé Et veulent un restaurant pour manger Il y’a des hommes qui restent car ils n’ont pas le choix Il y’a des choix qui font que des hommes restent Il y a des hommes qui restent pour quitter et quittent pour rester Il y a des hommes qui restent tout le temps au diner Il y a des hommes qui souffrent de rester à la fin Et il y a des hommes qui ne restent qu’un matin Il y a des hommes qui restent pour restaurer le passé Il y ‘a des hommes qui restent pour renifler le parfum Et d’autres qui restent pour un alibi Il y’a des hommes qui n’ont pas d’alibi et qui restent Il y’a des restes d’hommes et d’autres qui veulent rester 

Quand on est trahi par des inconnus Des passants dans notre vie Des gens qui s’assoient avec nous  Dans le même trajet Dans un voyage limité par le temps Ça ne nous  surprend pas On  connait les dangers des voyages On connait  les trahisons des passagers On se dit  c’est la vie La naïveté a un prix   Mais quand c’est un ami de longue durée Quand c’est un amour de notre vie Quand c’est un proche Quand c’est un compagnon de vie Le désenchantement est parfois Fatidique Il n’y a plus de sagesse après le  choc Les larmes sèchent avant qu’elles tombent Et sans s’en rendre compte On commence  à se méfier De tout le monde

Zeus dieu des dieux bon dieu Tu as bien vu du sang couler Sous tes pieds Venus déesse de l’amour N’a rien pu empêcher Apollon dieu des arts s’affolait Regardait hébété Athéna déesse de la sagesse Ou étaient dirigées  tes pensées Hermès messager des dieux Passe leurs nos adieux Dis leur  ils n’existent plus  Les dieux se sont évanouis à jamais Avec leurs olympes Vingt-deux morts gisent Sacrifiés On compte les victimes Les blessés Pourquoi à ce sort ils étaient Destinés J’ai honte de m’adresser A des dieux  Qui n’existent plus Bon dieu  pourquoi ils étaient sacrifiés ? Arès dieu de la guerre déjà me foudroie Je reste sans voix Je me mords les doigts Je me ronge les ongles Je me tourne je me demande Pourquoi j’ai donné Dans cette urne  ma voix

Quand on balaie les fréquences indésirables... Quand on crache avec dégoût les refrains insipides... Quand on s’essouffle pour respirer un air sans  nuisances... Quand on arrache les mauvaises herbes qui s’affluent au passage... Et qu’on lutte pour enlever les pierres qui forment une impasse... Quand on vit … Parfois sans s’en rendre compte... On survit à toute forme de médiocrité...

Écrire c’est donner la liberté à des mots Entrouvrir un espace de liberté Et adoucir le temps avec quelques pensées Se dévoiler aux regards Partager des sourires Et consoler des peines Écrire c’est vous trouver face à vous-même En premier temps Et face au monde tout le temps Écrire  demeure le plus simple Plaisir à réaliser Il ne demande qu’un temps De réflexion Et une page blanche Et beaucoup Beaucoup de courage

Ceux qui ne changent pas de station de radio ,ceux qui ne s’aventurent pas à découvrir d’autres musiques, qui ne tentent pas de lire un livre, ceux  qui ne cherchent pas des explications pour toute une histoire et cherchent à découvrir qui tire les ficelles, ceux qui n’ont pas peur de rien même pas d’eux même , ceux qui détournent les yeux quand quelqu’un leur sourit, ceux qui ne répondent pas quand quelqu’un les salue, ceux qui ne rient pas d’eux même parfois ,ceux qui n’ont pas eu un fou rire parfois embarrassant, ceux qui n’ont pas fait d’erreur, ceux qui n’ont pas échoué même une fois dans leur vie, ceux qui ne font jamais la gueule ,ceux qui n’ont pas d’expression sur le visage ou qui cachent leur expressions ,ceux qui mentent comme ils respirent et ne se disent pas la vérité même   à eu même ,ceux qui trichent avec leur sentiment, ceux qui  ne doutent pas ,ceux qui se moquent rien que pour se moquer pour  avoir l’air de quelqu’un ,ceux qui n’ont pas conn...

Ravageant la scène de  rythme... Deux corps soumis à la musique...  Rien n’est important que de la suivre... Les sons animent l’atmosphère... Les battements des cœurs s’accélèrent... L’ivresse du dernier verre... Les pas changent et se succèdent... Les mélodies façonnent les souffles... Une synchronisation déroutante... La scène n’est plus qu’un  décor... La musique n’est qu’un prétexte... La danse n’est qu’une  promesse...

Des pas hésitants …Une voix tremblante Une lenteur qui échappe au temps Une prière qui survole au loin Des yeux qui fixent des souvenirs L’odeur d’un café qui remplit l’atmosphère Des photos qui cadrent son monde Des rires qui cassent les cadres Pour rappeler la vie qui entourait cette femme Elle est  peut être une mère Elle est peut être vieille maintenant Mais elle a en elle la jeunesse de ses enfants La mémoire d’une famille

Une onde de désespoir envahit nos êtres d’un fardeau de découragement Des vagues de renoncement nous encerclent Des doutes qui s’accaparent de nos pensées Mais un rêve ne meurt jamais …Il survit …Il renaît 

 la souffrance s’évanouit avec le temps Comme des perles d’eau Qui sèchent sous le soleil Il y a toujours le jour au réveil Penser que rien ne s’éternise Rien ne se fixe à jamais Et la douleur s’éclipse avec le temps Les  larmes s’arrêtent Il n’y a plus aucune trace Le sourire reprend sa place Et votre bonne humeur se replace Là où vous l’avez perdu Prenez le temps  De guérir Prenez le temps de sourire