Rim Ben Driss ريم بن دريس

Quand on est trahi par des inconnus Des passants dans notre vie Des gens qui s’assoient avec nous  Dans le même trajet Dans un voyage limité par le temps Ça ne nous  surprend pas On  connait les dangers des voyages On connait  les trahisons des passagers On se dit  c’est la vie La naïveté a un prix   Mais quand c’est un ami de longue durée Quand c’est un amour de notre vie Quand c’est un proche Quand c’est un compagnon de vie Le désenchantement est parfois Fatidique Il n’y a plus de sagesse après le  choc Les larmes sèchent avant qu’elles tombent Et sans s’en rendre compte On commence  à se méfier De tout le monde

Zeus dieu des dieux bon dieu Tu as bien vu du sang couler Sous tes pieds Venus déesse de l’amour N’a rien pu empêcher Apollon dieu des arts s’affolait Regardait hébété Athéna déesse de la sagesse Ou étaient dirigées  tes pensées Hermès messager des dieux Passe leurs nos adieux Dis leur  ils n’existent plus  Les dieux se sont évanouis à jamais Avec leurs olympes Vingt-deux morts gisent Sacrifiés On compte les victimes Les blessés Pourquoi à ce sort ils étaient Destinés J’ai honte de m’adresser A des dieux  Qui n’existent plus Bon dieu  pourquoi ils étaient sacrifiés ? Arès dieu de la guerre déjà me foudroie Je reste sans voix Je me mords les doigts Je me ronge les ongles Je me tourne je me demande Pourquoi j’ai donné Dans cette urne  ma voix

Quand on balaie les fréquences indésirables... Quand on crache avec dégoût les refrains insipides... Quand on s’essouffle pour respirer un air sans  nuisances... Quand on arrache les mauvaises herbes qui s’affluent au passage... Et qu’on lutte pour enlever les pierres qui forment une impasse... Quand on vit … Parfois sans s’en rendre compte... On survit à toute forme de médiocrité...

Écrire c’est donner la liberté à des mots Entrouvrir un espace de liberté Et adoucir le temps avec quelques pensées Se dévoiler aux regards Partager des sourires Et consoler des peines Écrire c’est vous trouver face à vous-même En premier temps Et face au monde tout le temps Écrire  demeure le plus simple Plaisir à réaliser Il ne demande qu’un temps De réflexion Et une page blanche Et beaucoup Beaucoup de courage

Ceux qui ne changent pas de station de radio ,ceux qui ne s’aventurent pas à découvrir d’autres musiques, qui ne tentent pas de lire un livre, ceux  qui ne cherchent pas des explications pour toute une histoire et cherchent à découvrir qui tire les ficelles, ceux qui n’ont pas peur de rien même pas d’eux même , ceux qui détournent les yeux quand quelqu’un leur sourit, ceux qui ne répondent pas quand quelqu’un les salue, ceux qui ne rient pas d’eux même parfois ,ceux qui n’ont pas eu un fou rire parfois embarrassant, ceux qui n’ont pas fait d’erreur, ceux qui n’ont pas échoué même une fois dans leur vie, ceux qui ne font jamais la gueule ,ceux qui n’ont pas d’expression sur le visage ou qui cachent leur expressions ,ceux qui mentent comme ils respirent et ne se disent pas la vérité même   à eu même ,ceux qui trichent avec leur sentiment, ceux qui  ne doutent pas ,ceux qui se moquent rien que pour se moquer pour  avoir l’air de quelqu’un ,ceux qui n’ont pas connu le coup de foudre, ceu

Ravageant la scène de  rythme... Deux corps soumis à la musique...  Rien n’est important que de la suivre... Les sons animent l’atmosphère... Les battements des cœurs s’accélèrent... L’ivresse du dernier verre... Les pas changent et se succèdent... Les mélodies façonnent les souffles... Une synchronisation déroutante... La scène n’est plus qu’un  décor... La musique n’est qu’un prétexte... La danse n’est qu’une  promesse...

Des pas hésitants …Une voix tremblante Une lenteur qui échappe au temps Une prière qui survole au loin Des yeux qui fixent des souvenirs L’odeur d’un café qui remplit l’atmosphère Des photos qui cadrent son monde Des rires qui cassent les cadres Pour rappeler la vie qui entourait cette femme Elle est  peut être une mère Elle est peut être vieille maintenant Mais elle a en elle la jeunesse de ses enfants La mémoire d’une famille